Les résultats obtenus là où le VS a été employé correctement et intégralement ne sauraient être analysés de façon superficielle car les facteurs qui peuvent les influencer sont nombreux et très différents les uns des autres:
- Caractéristiques climatiques de la zone (en particulier la pluviométrie et la température),
- Le but préfixé de l’intervention (reboisement, entretien des pâturages, production agricole),
- La particularité du sol travaillé,
- La bonne formation du personnel technique local (adeptes aux tracteurs, forestiers, médiateurs avec les populations indigènes, etc) ainsi que la sensibilisation de la population à l’environnement,
- La participation active des villageois à la récolte des graines, à l’ensemencement ainsi qu’au soin et entretien des superficies cultivées,
- La durée de la supervision des travaux.
A titre d’exemple nous reportons quelques résultats (en moyenne) obtenus dans différents projets :
- Production agricole : augmentation de 2 à 4 fois de la production obtenue dans la même zone travaillée de façon traditionnelle,
- Production du fourrage : augmentation de 5 à 30 fois le fourrage produit sur les terrains limitrophes non travaillés,
- Reboisement : Présence moyenne de 500 arbres adultes par hectare après 5 ans de l’ensemencement.
Dans une optique plus vaste il faut aussi mettre sur la liste des résultats obtenus les changements positifs des propriétés chimiques et physiques du sol qui surviennent à la suite de l’intervention avec le VS telles que la quantité de microorganismes et de nitrobacters, sa compacité, son poids au volume, la porosité, son contenu d’eau, l’humidité présente en profondeur ainsi qu’ un grand pourcentage d’eau de pluie recueillie.
La biodiversité végétale a presque doublé.
La biodiversité animale s’est enrichi et on assiste au retour d’espèces que l’on croyait disparues comme le chacal ,le lièvre, le hérisson, l’écureuil, oiseaux, reptiles….
